Excellente rencontre JMP 2018

La VEILLEE de la JOURNEE MONDIALE DE PRIERE peut être considérée comme un franc succès !
Une assemblée colorée et diversifiée, des enfants, des jeunes des adultes et des gramounes de tous horizons ont eu plaisir à se retrouver.
Elles et ils sont venus de différentes Eglises chrétiennes (protestants malgaches, catholiques, évangéliques, et protestants…) Ils ont prié, chanté, joué et gouté les bons plats surinamais. La salle de culte était formidablement bien décorée aux couleurs du Suriname (si proche des couleurs de la Réunion !) et une joyeuse fraternité était au rendez-vous !

UN GRAND MERCI à la belle équipe d’organisation !

Vous trouverez plus bas et ci-joint quelques-uns des textes utilisés lors de la soirée ainsi que le message de dimanche


TEXTE de Myriam qui a introduit notre veillée
“Ce soir, nous prêtons nos voix aux femmes du Suriname tout en étant en communion de prière avec les femmes et les hommes des 180 pays qui participent à la Journée Mondiale de Prière.

C’est à partir de 1887 dans les sociétés missionnaires protestantes des Etats Unis, que des femmes prennent l’initiative de prier et d’agir pour des populations défavorisées, et progressivement ce mouvement a pris une dimension internationale puis œcuménique. Et depuis 1929 la France, dont 400 groupes à l’heure actuelle, participe à cette journée de prière.

Chaque année, une célébration est rédigée par des femmes d’un pays différent. Ainsi, nous apprenons à connaître d’autres cultures, d’autres manières de s’engager dans la société.
la devise de la JMP est « S’INFORMER POUR PRIER – PRIER POUR AGIR »

Aujourd’hui, nous vous invitons à participer à la liturgie avec les mots des femmes chrétiennes du Suriname. Ce petit pays se situe au nord-est de l’Amérique Latine, au bord de l’océan Atlantique, encadré à l’ouest par le Guayana, au sud par le Brésil et à l’est par la Guyane française. La forêt vierge tropicale recouvre plus de 90% de ce territoire dont la densité de population est une des plus basse du monde avec 550 000 habitants.

Ce pays a été colonisé par les Pays-Bas au XVIIe siècle et prend le nom de Guyane néerlandaise. Elle fournit sucre, café, chocolat et coton à la métropole grâce au travail des esclaves jusqu’à l’abolition de l’esclavage, en 1863. Le Suriname devient une région autonome du Royaume des Pays-Bas en 1954 avant d’accéder à l’indépendance en 1975. La population est une mosaïque ethnique, issue de l’histoire du Suriname qui offre une mixité d’une richesse incontestable ; les amérindiens sont les habitants originels, ensuite se sont succédés les Africains issus de l’esclavage, les Indiens, les Chinois et des Portugais. La liberté de culte est inscrite dans la constitution. Toutes les religions sont pratiquées dans le respect les unes des autres. Et le protestantisme y est majoritaire (25%) suivi de près par le catholicisme (23%).

Par ailleurs la biodiversité du Surinam est spectaculaire et on peut y découvrir de nombreuses similitudes avec notre Ile de la Réunion.

Les femmes du Suriname nous rappellent que nous sommes les gardiens de la création de Dieu.
A notre époque, marquée par la signature d’un accord international sur le changement climatique par plus de 180 pays, elles attirent notre attention sur la nécessité absolue de sauvegarder la création. Permettre à la planète de perdre quelques degrés dépend non seulement des politiques publiques mises en œuvre par des gouvernements, mais aussi de notre mode de vie personnelle.

A partir du livre de la Genèse, elles nous invitent à méditer le thème
« Voilà, c’était très bon. » et à nous poser les questions :
– « Suis-je consciente que je fais partie, moi aussi, de la création parfaite de Dieu ? »
– « Que faisons-nous pour la protéger ? »

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